Biosignatures
Savoir reconnaître et interpréter la présence de différents types de Biosignatures dans les environnements actuels et passés est primordial en Géosciences. Ceci permet notamment de définir l’origine (biologique/anthropique, végétale/animale, …) de la matière organique dans ces environnements, de comprendre l’histoire et la dynamique des écosystèmes aquatiques (cycles biogéochimiques et structure des communautés), de reconstruire les (paléo)environnements et les (paléo)climats, de caractériser des processus biogéochimiques aux interfaces entre la Biosphère et la Géosphère (e.g., cycle du méthane), d’élaborer de nouveaux indicateurs de changements environnementaux (température, salinité, productivité, …), de mettre en évidence la radiation ou l’extinction de certaines familles d’organismes au cours des temps géologiques (paléontologie moléculaire), etc.
Les biosignatures concernées seront essentiellement la composition élémentaire, moléculaire et isotopique (13C, 14C, 15N, D/H, 34S, …) de la matière organique synthétisée par les (micro)organismes vivants, ainsi que certaines de leurs composantes inorganiques (silice, calcite, …).